sábado, 15 de junho de 2013

MODERADO NO IRAN

Iran: le modéré Rohani nettement en tête de la présidentielle

(Mis à jour: )

Le candidat à la présidentielle iranienne et chef de file des modérés Hassan Rohani, lors de son vote vendredi.
Le candidat à la présidentielle iranienne et chef de file des modérés Hassan Rohani, lors de son vote vendredi. (Photo Reuters)
                                                                

Le candidat chef de file des réformistes obtenait samedi matin 52% des voix sur 18% des bulletins dépouillés.

Libération
Le modéré Hassan Rohani arrivait samedi matin en tête du premier tour de la présidentielle iranienne avec 52% des voix selon des résultats partiels portant sur 18% des bureaux de vote, selon un responsable du ministère de l’Intérieur intervenant à la télévision d’Etat.
Sur 5,2 millions de bulletins de votes valides dépouillés, M. Rohani, soutenu par les camps réformateurs et modérés, obtient 2,7 millions de voix devant le conservateur Mohammad Bagher Ghalibaf, qui ne recueille que 903.000 voix (17%). Si cette tendance se confirmait, Rohani pourrait emporter l'élection dès le premier tour.
Le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili a obtenu 679.000 voix (13%) et un ex-commandant des Gardiens de la Révolution, l’armée d’élite du régime, Mohsen Rezaïe 536.000 voix (10%), a précisé un porte-parole du ministère.
Les deux autres candidats, l’ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati et Mohammad Gharazi, sont hors course.
Selon le ministère, 5,37 millions de bulletins ont été dépouillés. Le taux de participation n’a pas encore été indiqué.
Quelque 50,5 millions d’Iraniens étaient appelés aux urnes pour élire le successeur du président Mahmoud Ahmadinejad.
M. Rohani, 64 ans, était le responsable des négociations sur le dossier nucléaire de Téhéran sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami (1997-2005). Il prône plus de souplesse dans les discussions avec les grandes puissances pour alléger les sanctions décrétées contre Ténéran et qui ont provoqué une grave crise économique.
Saïd Jalili ou Mohammad Bagher Ghalibaf refusent quant à eux toute «concession».

Nenhum comentário: