sábado, 24 de maio de 2008

SOBRE UM TEXTO DE RIMBAUD


SOBRE UM TEXTO DE RIMBAUD

Rogel Samuel


Recentemente estivemos no centro da polêmica acerca de um texto de Rimbaud, pois Raphaël Zacharie de Izarra, especialista de Rimbaud, nos escreve (no nosso blog) relatando que não está ainda certa a autoria do texto «Le rêve de Bismarck (Fantaisie)», possivelmente do poeta, descoberto num inexpressivo jornal de Charleville cento e trinta anos após a sua publicação. Esta é a glória da Internet. Eu reproduzi as três matérias do Figaro no meu blog e imediatamente pude ser localizado. Rimbaud é um dos poetas que mais li. Logo na entrada de meu modesto apartamento, tenho na parede o retrato que Etienne Carjat fez do grande poeta. Comprei às margens do Sena. Já escrevi alguns textos sobre Rimbaud. Já tentei imitá-lo. Não sou um especialista como Raphaël Zacharie de Izarra, mas um leitor devotado ao grande poeta, do qual li os livros e algumas biografias e críticas. Agradeço ao comentário de Izarra no meu blog. Rimbaud continua presente.

Um comentário:

Raphaël Zacharie de IZARRA disse...

COMMENT J'AI FAIT LE FAUX "INEDIT DE RIMBAUD" (Le rêve de Bismarck)

A propos de l'affaire de l'inédit de RIMBAUD, certains "spécialistes" pensent que je suis incapable de faire un faux sur le plan technique.

Justement, si.

Toute la question avec mes détracteurs était là, sur le plan strictement technique. J'avais déjà expliqué ma méthode et mon mode opératoire. Tactique, technique bien sûr mais surtout stratégie. Avec ma patience, mon réseau de complices, il n'a pas été insurmontable de monter ce fameux coup au sujet de RIMBAUD.

Je ne travaille pas, j'ai tout le temps pour élaborer des impostures de ce genre.

J'ai beaucoup de pouvoir de persuasion, un vrai sens de la psychologie, des relations dans divers domaines comme dans l'infographie et la sérigraphie, ce qui m'a été d'une aide précieuse. J'ai également des contacts avec des étudiants en chimie de l'Université du Mans qui me conseillent et m'aident (les étudiants ayant le sens de la potacherie plus développé que leurs professeurs).

Si vous saviez tout ce qu'on peut faire quand on a de l'audace...

Ce que vous avez vu c'est le côté éclatant de l'affaire. Mais pour qu'une imposture de cette envergure sorte, il faut s'y prendre avec méthode et ambition. Plusieurs sont tombées à l'eau et cela nul ne le sait. Il n'y avait pas que RIMBAUD qui était sur la "liste d'attente". J'ai fait des faux concernant plusieurs auteurs, sachant pertinemment que sur une quinzaine de fusées médiatiques une seule parviendrait à décoller, voire deux peut-être. Ce qui permet de réussir une telle imposture, c'est la multiplication des "rampes de lancements". Les autres impostures que j'ai entreprises n'ont pas été jusqu'à leur terme mais peu importe : le but n'était pas que les 15 coups réussissent, le but était de multiplier les "mises à feu" pour que l'une des 15 impostures au moins aboutisse.

Au départ je ne savais pas laquelle des 15 impostures allaient aboutir, bien entendu. J'ignorais quel texte issu des huit auteurs célèbres choisis (j'ai lancé une quinzaine de textes izarriens signés de huit auteurs célèbres différents) allait être "exhumé de l'oubli"... Au départ je ne savais pas quels "inédits" allaient être "découverts" dans un des endroits fixes ou réseaux de circulations stratégiques où je les avais placés (bibliothèques, bouquinistes et même dans un endroit que je ne peux révéler ici). L'important était qu'au moins un de ces textes sorte de "l'oubli".

En ce qui concerne le support, j'ajoute que chez n'importe quel bon bouquiniste même de province, pour peu que vous payiez le prix vous pouvez obtenir des feuilles vierges de différents formats et plus ou moins jaunies datant du XIX, voire du XVIIIème siècle (entre 100 et 200 euros la dizaine ou vingtaine de feuilles). Chez le bouquiniste au Mans, l'Athanor, je les ai eu pour un peu plus de cent euros.

Les "spécialistes" du vieux document sont des ânes. Bernés avec une centaine d'euros !

Bref, tout cela mes détracteurs ne le savent pas et c'est ce qui fait ma force : on croit impossible qu'une telle entreprise réussisse car on pense en terme de coup unique. Comme si j'avais lancé cette affaire de manière unique et ponctuelle, hasardeuse, presque irréfléchie...

Or le nombre "d'inédits" mis dans des circuits privés et publics est supérieur à ce qu'on imagine. Et la laborieuse, minutieuse mise oeuvre de ces affaires, parfois simultanément, parfois successivement (pour finalement n'en faire triompher qu'une seule -voire deux-), n'est qu'une simple, banale affaire de temps et d'obstination. D'ailleurs on n'imagine rien de tout cela. On pense d'emblée, sans même se poser plus de question, que celui qu'on qualifie de "prétendu faussaire" -moi donc- aurait lancé sa petite pierre comme cela, de façon unique et aléatoire... Et donc cela semble improbable.

Sauf que quand on a le temps, la motivation, l'audace, TOUT DEVIENT POSSIBLE. Ce qui paraît irréalisable est parfaitement réalisable et même dans les faits la réalisation de ce genre de chose est souvent plus facile qu'en théorie.

Je le sais par expérience personnelle...

Aucun spécialiste ne croit possible une telle entreprise. Certes, mais c'est parce que ces grands érudits pleins de certitudes techniques et littéraires pensent en termes non-izarriens.

Seul JEAN TEULÉ est resté prudent et à mis en doute l'inédit de RIMBAUD.

Raphaël Zacharie de IZARRA