domingo, 16 de março de 2014

Max Jacob par Antonio Rodriguez

Max Jacob par Antonio Rodriguez pour son édition de « Œuvres » de Max Jacob dans la collection « Quarto » chez Gallimard (25.10.2012). A l’occasion de la 16ème édition du Printemps des poètes (du 8 au 23 mars 2014), où un hommage est rendu à Max Jacob (dans le cadre du 70ème anniversaire de sa disparition)

Portrait de Max Jacob par Amedeo Modigliani (c. 1916-1917) © Cincinnati Art Museum
 
« Les maisons de commerce sérieuses ne font pas d’étalage en vitrine », écrit Max Jacob dans son Art poétique. Rassemblées pour la première fois, ses œuvres se trouvent désormais en Quarto / Gallimard. Ce volume réunit chronologiquement ses poèmes et ses principaux récits, dévoilant la cohérence d’un projet littéraire ambitieux. Désirant refonder les vers et les proses modernistes, Max Jacob élabore un « art du doute » qui amène les lecteurs vers des émotions singulières et durables. « Tout art est un mensonge, mais un véritable artiste n’est pas un menteur », écrit celui qui aime exhiber les illusions des arts pour mieux dévoiler ses propres vérités. Car par-delà le fantaisiste se trouve l’insatiable explorateur de la conscience dans ses facettes les plus diverses et celui qui sait croquer les travers de chacun. Une étroite correspondance s’établit alors entre ses principes d’écriture et ceux des cubistes, notamment dans l’art du portrait, avant de désirer renouveler la poésie religieuse. Dans cette édition, chaque texte de Max Jacob a été revu et corrigé pour retrouver le projet original de l’auteur ; des présentations accessibles et des notes critiques balisent le parcours. Une chronologie richement illustrée donne de nouvelles indications et des documents inédits sur la vie de cet auteur. Cette édition sert désormais de référence pour aborder l’œuvre littéraire de Max Jacob et la redécouvrir avec un plaisir nouveau, car : « La grande affaire est de vivre, vivre par l’imagination et la poitrine, d’inventer, de savoir, de jouer. L’art est un jeu. Tant pis pour celui qui s’en fait un devoir. »
 
Mort le 5 mars 1944, Max Jacob est l’objet cette année de nombreuses commémorations placées sous le haut patronage du président de la République. Outre des séries de manifestations, le printemps des poètes 2014 est placé sous son signe et un numéro de la revue Europe vient de paraître, réunissant des contributions décisives sur cet auteur ainsi que des textes rares.
Éditeur scientifique des Œuvres de Max Jacob, Antonio Rodriguez est professeur de littérature française à l’Université de Lausanne. Il dirige les Cahiers Max Jacob, ainsi que de nombreuses recherches collectives sur cet auteur, notamment le récent numéro de la revue Europe.
Couverture © Quarto - Gallimard
 
Ce volume contient :
« Portrait de Max en accordéon », par Guy Goffette ¤ « L'art du doute. Une nouvelle évidence esthétique », par Antonio Rodriguez ¤ I. Les débuts littéraires (1904-1910) : Histoire du roi Kaboul Ier et du marmiton Gauwain ¤ La Couronne de Vulcain ¤ II. Le cycle Matorel (1911-1914) : Saint Matorel ¤ Oeuvres burlesques et mystiques de Frère Matorel mort au couvent, avec les bois gravés d'André Derain ¤ III. L'apogée moderniste (1917-1926) : Le Cornet à dés ¤ La Défense de Tartufe ¤ Le Laboratoire central ¤ Visions infernales ¤ Les Pénitents en maillots rosés ¤ Cinématoma ¤ Le Roi de Béotie ¤ Étude romanesque ¤ Le Cabinet noir ¤ Le Terrain Bouchaballe ¤ Le Nom ¤ Art poétique, esthétique ¤ Textes d'esthétique ¤ IV. « Art chrétien » (1927-1939) : Fond de l'eau ¤ Sacrifice impérial ¤ Rivage ¤ Ballades ¤ Récit de ma conversion ¤ Méditations sur le Chemin de Croix ¤ Textes d'esthétique ¤ V. Oeuvres posthumes : Derniers Poèmes en vers et en prose ¤ Poèmes de Morven le Gaélique ¤ Conseils à un jeune poète ¤ Conseils à un étudiant.
 

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